Pour Lavaur : 30 fautes, 3 joueurs éliminés, 29 paniers dont 2 primés, 15 lancers sur 31 tentés
Les pts : Cissé 10, Bivina 4, Woto 16, Lellouche 15, Bernard 12, Rosique 11, Dufaure 4,Vei 3, Manelphe, Calvet
Pour Toulouse : 26 fautes, 24 paniers dont 3 primés, 22 lancers sur 36 tentés
Les pts : Jekabsons 22, Sicard 11, Perrin 11, Ostric 8, Bell 7, Mbaye 7, Dartiguepeyrou 3, Magnan 2, Trésident 2
Arbitrage de Mrs Louward et Guede
Les vauréens ont réalisé l’une de leur plus mauvaise prestation de la saison, mais ont assuré l’essentiel en s’imposant sur le fil face à des toulousains qui avaient tout mis en œuvre pour rester en course pour le maintien.
Les tarnais étaient aux abonnés absents dans le premier quart temps. Le public (moins nombreux qu’à l’accoutumé) n’en croyait pas ses yeux : maladresses, absence de défense, contrastaient avec le premier quart temps face à Malaussanne. Il n’en fallait pas plus pour mettre en confiance des toulousains qui défensivement s’employaient à contenir le secteur intérieur local.
A 24–11 pour les joueurs de Laperche au terme des dix premières minutes, on ne voyait pas comment les locaux allaient revenir dans cette partie qui leur échappait d’autant que l’écart grimpera jusqu’à dix sept longueurs.
Bernard, malgré sa grippe et Woto allaient sonner la révolte en attaque, alors que Cissé commençait à faire le ménage dans la raquette. Les fautes n’allaient pas arranger la situation des tarnais Lellouche, Rosique et Bivina étaient vite à deux puis trois fautes. A 29 – 35 à la pause, on pensait que le plus dur était fait. Il n’en était rien et sous l’impulsion de leur lituanien, les toulousains faisaient la course en tête, alors que côté vauréen Lellouche trouvait enfin des solutions en attaque, bien soutenu par Rosique.
A l’entrée du dernier quart, les visiteurs avaient encore quatre longueurs d’avance 56–52. Woto, remarquable dans la débauche d’énergie assurait des rebonds décisifs et sur deux belles actions, les protégés de Jean-Michel Cazenave passaient enfin en tête à moins de quatre minutes de la sirène.
Alors qu’on les pensait à l’abri (74 – 68) à l’entrée de la dernière minute, Bernard écopait de sa cinquième faute et d’une technique pour contestation ce qui donnait aux toulousains l’occasion de revenir à une longueur (74 – 73) à 23 secondes de la fin. Vei, heureusement, concrétisait un lancer sur les deux qu’il avait et la dernière attaque toulousaine était stoppée par la sirène.
Quel soulagement pour le camp tarnais qui en apprenant les résultats des autres formations voyait son horizon se dégager.
La troisième mi-temps pouvait commencer : ippo et tatayéééé - ippo et tatayéééé - ....
|