Pour Lavaur : 26 fautes, 2 joueurs éliminés, 26 paniers dont 2 primés, 16 lancers sur 29 tentés
Les pts : Cissé 8, Bivina 17, Woto 7, Destarac 2, Lellouche 4, Bernard 10, Rosique 12, Manelphe 10
Pour le Stade Montois : 21 fautes, 1 joueur éliminé, 25 paniers dont 5 primés, 15 lancers sur 29 tentés
Les pts : Sinitambirivoutin 19, Hilotte 13, Gelly 10, Danthez 7, Saint-Jean 6, Couralet 6, Beikes 5, Diakite 2, Bats 2
Excellent arbitrage de Mrs BORDES et ZALDUENDO
Les vauréens ont réalisé un véritable exploit sur le parquet du stade Montois, club qui évolue en nationale 2, tant par la qualité du jeu proposé, que par le courage de "grognards" qui résistèrent dans le dernier quart temps à la pression (et parfois plus) d’un adversaire poussé par son public.
Les pépins n’avaient pas épargné le camp vauréen car dès la septième minute de jeu, Jérôme Destarac quittait ses partenaires victime d’une mauvaise entorse de la cheville. Ajoutez à cela l’absence de Dufaure et Vei, les éliminations de Woto (28ème) et Rosique (32ème), les vauréens terminaient avec Cissé, Bivina, Lellouche (touché au genou et victime d’une entorse de la cheville sur la fin), Manelphe ( quatre fautes depuis la 33éme) et Bernard.
Avant le coup d’envoi on ne donnait pas cher des chances vauréennes, tant la formation landaise était impressionnante avec Gelly : 2m14, ancien des Spacers (Pro A) – Diakite (2m05) et Danthez (2m00), tous les deux aussi "épais" que grands.
Les sept points d’avance attribués aux vauréens pour évoluer une division inférieure allaient être précieux car ils mettaient en confiance rapidement un groupe volontaire en défense. L’écart ne passera qu’une seule fois de la rencontre en dessous de ces sept points (71-67).
Les montois allaient d’entrée annoncer leurs intentions en amenant systématiquement le ballon sous le cercle, mais Cissé veillait au grain, en réussissait dans le premier quart temps trois contres somptueux (dont deux sur Gelly), il montrait que rien ne serait facile pour les landais. Avec quatre contre et treize rebonds, il fut le contrôleur aérien idéal, bien soutenu par Bivina ( sept rebonds, mais aussi un 7/8 dans les tirs) et Rosique (5/7 dans ses tirs).
Le jeu vauréen était bien équilibré entre jeu rapide et jeu placé. Un jeu placé ou les tirs étaient sélectionnés, mettant en danger permanent la défense montoise.
Sans s’affoler les tarnais résistaient et viraient à la pause avec dix longueurs d’avance (50-40) grâce à un panier primé de Manelphe à la sirène.
Les landais s’énervaient et écopaient successivement d’une anti-sportive et d’une technique. Malheureusement, les lancers francs n’apportaient pas cet oxygène nécessaire (1 sur 4) et l’écart oscillait toujours entre sept et douze longueurs. Une bonne série de Bivina et enfin la réussite aux lancers permettaient d’entamer la dernière ligne droite avec douze longueurs d’avance (71- 59). Allaient-ils tenir ?
Alors que Woto avait depuis longtemps rejoint le banc, c’était au tour de Rosique de le rejoindre. Manelphe et Lellouche avaient quatre fautes chacun à l’entame des cinq dernières minutes et l’écart diminuait (71-67). La défense était héroïque, tout comme Bernard (seul meneur depuis le début de la rencontre) qui tentait de gérer le chronomètre sous la pression adverse alors que les tarnais n’avaient plus de "gasoil" dans le réservoir et que les clignotants étaient au rouge.
En vieux briscard, il inscrivait les derniers points de la rencontre derrière la ligne de lancers (6 sur 8), devant des supporters montois désabusés et forts mécontents de la défaite de leurs protégés qui évoluent pourtant en Nationale 2.
Les vauréens pouvaient se regrouper au centre du terrain après cet exploit, mais avec déjà un objectif sur la semaine prochaine et le championnat.
Le retour allait être joyeux, chacun allant de son favori pour les 32éme de finale qui se profilent le samedi 26 février.
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